1. |
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je veux découvrir en arrière
avant bien avant nos destins
boire à la source des anciens
le banal qui fut un mystère
longtemps j’ai pensé qu’au devant
me contentant de l’épaule des géants
mais désormais le cap a changé
en amont, je dirige mes idées
réciter les symboles des grottes
des langues mortes être polyglotte
danser les danses de peuples oubliés
voir de mes yeux une autre beauté
voire plus loin avant la grammaire
Écouter les berceuses de lucy et ses pairs
endormir ma soif moderniste
est-ce traître ô amis rationalistes?
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2. |
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A penser au passé on en oublie le present
Mais toi tu sais danser tandis que passent les saisons
Si le monde doit s'effondrer je veux voir ça dans tes bras
Juste pour un soir 4x
Remettre à demain la question impossible de savoir s'il nous reste de l'espoir
Un espoir ténu
De campagnole dans le cœur noir
De la nuit qui bat
Les saisons ont passé maintenant j'ai tout oublié
Dans le monde effondré tout le monde a les yeux crevés
Mais toi tu sais danser tandis que passent les saisons
Juste pour un soir 4x
Remettre à demain la question impossible de savoir s'il nous reste de l'espoir
Un espoir ténu
De campagnole dans le cœur noir
De la nuit qui bat
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3. |
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Demain suffira
Ne t’en fais pas, deux chances sur trois
Le train s’en ira
Malgré ta foi, il te laissera
Un prochain viendra
Ne le perds pas, 10h23
Et bon débarras.
Bon débarras, ne te retournes pas
Demain s’en ira
Il te filera entre les doigts
Avec ou sans toi
Tout passera de vie à trépas
Puis tu oublieras
Rien ne sera comme autrefois
Tout commencera
De nouvelles joies, qui vivra verra
Ressens les désirs
Ceux de demain
Pour les assouvir
Deviens le stratège
Oublie tes souvenirs
Regarde loin
Vers ton avenir
Évite les pièges
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4. |
Salamandre (Diogène)
05:06
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Une fois du plus tu brandis tu brandis ta grande lumière, tu présentes dans tes poings
Les joies arrachées au monde quand on s'y attendait le moins
As-tu surgi de l'ombre ? Tu as surgi de l'ombre.
Et ma peine monte et monte comme une main de flamme
Douce
Comme une main de femme
Dans ce champs de décombres où donc vas-tu chercher ta joie
Ta joie de salamandre
Ta belle insouciance
Les chiens sont nos maîtres vers la divinité
Les ambitions humaines ne sont que vanités
Brandis ta lanterne la journée
Branle-toi en public éhonté·e
On nous dit que ses valeurs sont de la fausse monnaie
Mais s’il avait raison, c’est bien ça qu’on se devrait
Embrasse les statues quand il neige
Roule toi dans le sable tel Diogène
Et je connais la solitude qui t'est essentielle
Tu grandis au soleil
Tu sais prendre sa place
Il y a trop de lumière sous tes paupières
Parfois si lasses
Tu es d'une race plus simple et toujours plus aérienne
Garçonne de mer
Maître du ciel
Et j'attends et j'attends comme un vieil homme sage et tranquille
J'attends les corbeaux
Immobile
Combien ai-je chanté
La voix échauffée par le vin
Le monde n'est un joyau
Que si on aime le chagrin
Mais le monde est un grand œil
Dont tu es la prunelle noire
De ta vision tu crèves
Mes avoeux de désespoir
Dans le secret alcôve
Où tu n'es plus qu'un souvenir
Peux-tu encore me dire
Comment il faudrait vivre
Les chiens sont nos maîtres vers la divinité
Les ambitions humaines ne sont que vanités
Brandis ta lanterne la journée
Branle-toi en public éhonté·e
On nous dit que ses valeurs sont de la fausse monnaie
Mais s’il avait raison, c’est bien ça qu’on se devrait
Embrasse les statues quand il neige
Roule toi dans le sable tel Diogène
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5. |
Rire–clavecin (Tristan)
02:21
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Il n'est rien dans la vie, rien que j'aimais tant
Comme les notes se brisent, délicates, lentement
Cristallin est le rire, les yeux brillent éclatants
(Un) clavecin de souvenir les rejoue maintenant
Une machine à musique, à remonter le temps
Le rire-clavecin est distordu à présent
Par un philtre nostalgique qui le rend enivrant
Cette potion qu'on a prise comme l'a fait Tristan
Quand on croit fébrilement "Je ne trouverai pas mieux"
On le récite par coeur, à défaut de savoir
On le récite par cœur, sans connaître meilleur
On le récite par cœur, sans connaître meilleur
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6. |
Pour Elie
03:57
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Pour Elie
On t’a tant attendu, petit bonhomme
Le chemin parcouru sans cesse étonne
Séduit, ébahit, petit bonhomme
Toi, l’avenir, aujourd’hui, tu le couronnes
Il prête l’ouïe et l’y joint sa voix claire
Récit de frère
Histoire d’hydre-famille univers
Plein de lumière
Une essence de confiance règne et me grise
Tout une vie recommence, graal de surprises
Tu verras dans 30 ans et mes 60
Radotant ce printemps que je te chante
Il prête l’ouïe et l’y joint sa voix claire
Récit de frère
Histoire d’hydre-famille univers
Plein de lumière
Tu me diras tes rencontres, tes prières, tes misères
Ta fierté, ta colère, l’inconnu, le pour et le contre
Dans la maison familiale, belle de pierres
Infini mémorial, cher à notre chaire
Il prête l’ouïe et l’y joint sa voix claire
Récit de frère
Histoire d’hydre-famille univers
Plein de lumière
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7. |
Le Dorien
04:28
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Dorien
C’est un rêve qui n’est pas tout à fait un rêve
Une image où le soleil est éteint
Où la bille noire qu’est devenue la terre
Erre dans l’infini se balance sans destin
Il y a cet autre rêve qui n’est pas un rêve
Un espoir que le soleil se lève demain
Que l’on se baigne ensemble dans ses lumières
Oublieux des misères, désarmés par le bien
Je fais souvent ces rêves familiers
Et celui des ténèbres et celui des lumières
Ils sont vastes comme la nuit et comme la clarté
Tout le monde s’y engouffre mais nul n’attend leurs frontières
Pourtant l’un d’eux est à notre portée
Bien que l’autre soit plus proche dans notre psychée on choisit m’a-t-on dit son imagination
J’abandonne le lord sur cette décision
[Paroles d’Anissa :]
Mes amours erronées sonnent toujours sur occupé
Qu’est-ce que j’aimerais t’appeler, qu’est-ce que j’aimerais t’obliger à m’aimer,
[Paroles d’Arleon :]
Le parfait inconnu
A une tête de notable
Tu l’as reconnu
Ce présumé coupable
La vérité nue
Est-elle encore palpable belle ingénue
Tant désirable
L’innocence, présumé coupable,
Elle est priée de s’expliquer
Il faut qu’elle passe à table
Inconnu au bataillon
De renommée mondiale
Je l’ai connu il y’a longtemps
Dans la maison familiale
Le parfait inconnu
Est venu un dimanche
Il est parti un lundi
Il avait pris sa revanche
Il avait pris sa chance, il a joué, il a perdu,
Il a maudit la terre entière
Tu l’as reconnu
Le parfait inconnu
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8. |
La barque à Joe
01:54
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Écoute l’air
Viens à moi
Sers ma bière
A joe
Mesure la bile noire
Tempère-la des espoirs
Ecoute le son des sphères
Le tétracorde de l’air
Quand mars s’alignera avec Véga
Alors viens
Rejoins-moi
Le cercle te guidera
Ton ombre sera le compas
Escalade les points de croix
Jusqu'au troisième mat
Sommet du triangle
Points cardinaux
Les étoiles se balancent,
Dessinent la Barque à Joe
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LA BANDE A JOE Lausanne, Switzerland
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